Barbe de grand-père, forêt
Dominique Ghesquière semble figer la nature pour mieux la regarder.
Des touffes de graminées en porcelaine blanche sont ici présentées comme un écho pétrifié aux oyats des dunes de Dunkerque. Le choix de cette plante souligne son rôle dans la préservation et la fixation des dunes grâce à son vaste réseau de racines qui s’infiltrent dans le sable et renforcent la structure du littoral, empêchant son érosion.
Dans la Halle AP2, cette herbe courbée par le vent marin se met en (...)
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Dans Forêt, Dominique Ghesquière invente un paysage subtil où la représentation du bâti se glisse dans un motif végétal vertical fait d’un méticuleux tissage de branches. Au pied de ces « tours », évocation voilée de l’architecture moderniste de nos villes, se fraye le chemin d’une rivière tourbillonnante et tempétueuse. Par ce titre d’une simplicité absolue, la sculpteure convoque un imaginaire qui a l’épaisseur des contes et des récits initiatiques. Il fait appel à la mémoire sensorielle du regardeur et, (...)
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La virtuosité technique mise en œuvre dans la réalisation de chaque pièce, quelque soit le matériau (broderie, faïence, béton ou résine moulée) donne aux objets de Dominique Ghesquière un raffinement et un réalisme tout aussi troublant que séduisant. Son travail naît du ressenti des expériences qu’elle fait le plus souvent dans la nature. Aimant « penser la sculpture comme un lieu de repos », elle a lentement créé durant l’été son Océan dans une concentration qui rejoint l’état méditatif dans lequel on (...)
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A l’issue de sa résidence au Point Commun, Dominique Ghesquière présentera un ensemble de sculptures et une installation immersive produite à partir d’une collecte d’éléments naturels prélevés sur le territoire annécien.
Dominique Ghesquière recompose le paysage dans un langage poétique et invite le spectateur à une promenade contemplative parmi des artefacts de la nature. L’étrangeté qui émane de ses pièces nous plonge dans un univers à la limite de l’objet et de sa représentation, de l’imagination et de (...)
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L’idée de nature et la présence de l’homme en son sein constituent un territoire d’exploration...
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Dominique Ghesquière fixe le fugace, l’enfoui, l’éphémère.
Une fixité à la fois sculpturale et picturale. Ou que seules les
formes artistiques peuvent, un instant, fixées pour en donner
et en accepter la vision ou le toucher. Une fixité qui figure
le temps, donner une figure au temps, aux temps. […]
Il faut ainsi rester longtemps dans les paysages artifices et
dépouillés de Dominique Ghesquière, ces paysages natures
mortes pour entendre tout ce qui les précède, toutes les
histoires et voir le présent ; (...)
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« Mais alors... à quoi rêve la matière ? – Au cours des choses. Der Lauf Der Dinge, ajouta-t-il doctement, un sourire en coin. – Et... est-ce qu’elle cauchemarde ? – Bien sûr. – A quoi donc ? m’enquis-je, incrédule. – Au cours des choses, pardi ! Der Lauf Der Dinge, répéta-t-il. » Puis, il partit dans un grand rire. Glaçant.*
Plongée au cœur de la matière, là où, entre les atomes, il n’y a qu’un terrifiant silence. Celui du cosmos et des fonds marins. Zoom massif dans l’éther. Travelling arrière dans les (...)
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Faites d’éléments et de matériaux issus des sols terrestres précisément recomposés, les œuvres se développent en suivant un cheminement renvoyant au fonctionnement de la mémoire humaine
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Spécialité de la physique, la résistance des matériaux vise à analyser les contraintes et les efforts s’exerçant sur les matériaux
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Les oeuvres, situées sur l’estran, dans une zone qui s’étend entre le niveau de la marée basse d’équinoxe et le début des parcelles côtières, s’exposent littéralement aux forces de la nature : selon le medium, la forme et l’endroit que les artistes ont choisis, elles se trouvent ainsi différemment soumises à l’influence physique et symbolique du lieu. Tout au long de l’exposition, la portion de littoral s’enrichira ainsi d’indices propices à des narrations, de traces d’histoires. Le va-et-vient des marées, (...)
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Avec Un été dans la Sierra, John Muir nous convie à une transhumance au coeur de la Sierra Nevada, où faune et flore sont pleinement interconnectées :"lorsqu’on tire sur un seul fil de la nature, on découvre qu’il est attaché au reste du monde". En suivant ce fil d’une nature, qui, dans le contexte du Parc de Rentilly, s’avère primordiale, l’exposition propose un nouveau paysage sensible, étrange et familier. Une promenade au coeur d’une nature recomposée et troublante, parfois sublime. Au sein du (...)
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Commissariat Marie de Brugerolle RIDEAUX/blinds questionne l’héritage de la modernité, de l’abstraction et du monochrome, l’appropriation de ce qui reste, la pellicule des images dans une conscience des moyens de reproductibilité technique, la peinture avec la photographie, le cinéma et les écrans. Il s’agit de faire l’expérience de ce qu nous traversons et qui nous capte, des commodités de nos conversaions, des surfaces sensibles et faux trous, de la réciprocité de la lumière... "RIDEAUX/blinds (...)
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L’exposition Une sédimentation d’images sans image s’inscrit dans le volet "L’Autre Bord" qu’Art-Cade, Galerie des grands bains douches de la plaine, développe depuis plusieurs années. Ce volet s’inscrit cette année dans la thématique des Cités hétérotopiques. Sally Bonn qui en est la commissaire fait ainsi suite à une exposition organisée en 2012 dans le volet Archist Paysage, A force de regarder au lieu de voir qui interrogeait les liens entre art, architecture et paysage en mettant l’accent sur ces (...)
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Ecume, 2013, collection du Frac Lorraine.
Notice Marjorie Micucci.
ll y a chez Dominique Ghesquière, dans ce moment avant le geste artistique que sont ses dispositifs, ses sculptures objets minimales, ses discrètes peintures murales, l’expérience simple et commune du monde, des éléments naturels, des objets ordinaires de notre quotidien. Une expérience que l’artiste vit dans une patiente approche du sensible affleurant, nourrie d’une observation précise et lente. Une observation qui déshabille le (...)
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Grande tapisserie : de nouvelles oeuvres liées à l’idée de nature et de paysage au sens large, non pas une sorte de décor arrière-plan dont l’individu serait détaché mais plutôt le paysage qui introduit l’homme à l’ensemble dans lequel il existe. Nous appartenons au paysage, comme il nous appartient. Les matériaux utilisés : arbres, écailles de pommes de pin, galets, et la représentation d’éléments comme le lierre et les nuages en sont des éléments concrets qui nous y conduisent.
Dominique Ghesquière propose (...)
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Présentée à l’origine au Centre international d’art et du paysage de l’île de Vassivière, l’œuvre de Dominique Ghesquière faisait resurgir un paysage disparu, inondé en 1950 pour créer un lac artificiel. Réalisé en terre cuite, ce sol desséché remonte comme un souvenir enfoui qui refait surface. Il est la mémoire du sol toujours disparu. Le sol sous nos pieds en recouvre toujours un autre, passé, ancien, originel. Paradoxe des matières : ce sol d’aspect friable a été réalisé dans un matériau d’une grande (...)
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Les oeuvres de Dominique Ghesquière éternisent un geste suspendu. Suspension de la finition de l’objet, interrompue malgré la persistance d’un "défaut de fabrication", soit de son usage, interdit par la fragilité de la matière. Le trompe-l’oeil tient dans la pratique sculpturale de Dominique Ghesquière un rôle temporisateur à force de perspective convaincante et d’imitation minutieuse. Au lieu de forger un décor spectaculaire au moyen d’expédients pauvres, Dominique Ghesquière inverse la farce du (...)
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En écho au caractère artificiel de l’île de Vassivière, D. Ghesquière conçoit pour ce site unique un ensemble d’oeuvres dont la fragilité se mesure à la puissance de l’architecture.
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"L’insouciance est le seul sentiment qui puisse inspirer notre vie et ne pas disposer d’arguments pour se défendre" assenait la jeune Françoise Sagan de Bonjour Tristesse, revendiquant le droit l’insouciance et à la légèreté.
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En écho à l’actualité du musée des Beaux-arts de Nantes en pleine période de mutation pendant le chantier de rénovation et d’extension, l’exposition Si j’avais un marteau… aborde la question du « chantier » et du « projet », réel ou utopique, dans l’art contemporain.
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Son travail traite de la tension entre l’objet et son double artistique et ses oeuvres apparaissent comme autant d’interférences dans le réel. Avec "bateau", elle interroge le statut même du réel : est-ce bien seulement tout ce qui existe et uniquement cela ?
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L’exposition s’enracine dans l’ancien pavillon psychiatrique 3 BIS F.
Tel un jardin soudainement planté, résolu à envahir l’espace, encerclé de fragiles barrières qui tentent d’endiguer son expansion, les oeuvres offrent un point d’accès facile tandis que le frisson de vie qui les traverse les met à distance.
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Les oeuvres de Dominique Ghesquière et Eric Baudart composent une hypothétique maison témoin en place d’une galerie d’art, car si ces deux artistes ont en commun une stratégie pour pointer les incongruités du réel, c’est bien celle du contre-emploi.
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Si le travail de Dominique Ghesquière n’emprunte rien à la séduction du trompe-l’oeil, il puise
tout de même dans la rhétorique du faux-semblant. Les oeuvres qu’elle réalise prennent
différents aspects : ce sont des objets de vie, que l’on utilise au quotidien ou qui composent
le paysage commun.
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L’histoire a retenu le choc de Kandinsky lorsque, pour la première fois en 1896, il se trouve face à la série de Meules de Monet et en fait l’événement fondateur de l’abstraction. Plus d’un siècle plus tard, si les enjeux théoriques voire politiques qui ont accompagné l’aventure de l’abstraction n’ont plus cours, il n’en reste pas moins que l’art abstrait continue et ne cesse d’évoluer et de se diversifier avec une grande liberté de ton. C’est ce caractère que l’exposition de la Collection du Mudam Les (...)
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Les photographies couleur de Dominique Ghesquière lancent le coup d’envoi de notre exposition. Face à la porte d’entrée de la galerie, « Foule » (2003), évoque un évènement intemporel et mystérieux. Sur l’ensemble de la composition, la présence d’une centaine de chaises s’étend et devient de plus en plus instable au-devant de la perspective. La foule silencieuse, presque vulnérable, est absente du décor.
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