Rideau d'arbres, 2016, bois de placage sycomore, peinture Mémoire d'eau, 2016, aiguilles de pin
photographie Martin Argyroglo
Les sculptures sensibles de Dominique Ghesquière évoquent des formes organiques. Elles convoquent la dimension ancestrale de la nature et de ses phénomènes, notamment la vie à la surface de notre planète mais aussi dans ses sous-sols. Faites d’éléments et de matériaux issus des sols terrestres précisément recomposés, les œuvres se développent en suivant un cheminement renvoyant au fonctionnement de la mémoire humaine, par stratification et par cycle. Pour la vitrine, l’artiste élabore un paysage qui associe la transparence d’un bosquet d’arbres habités par un vide central et la fluidité d’une vague d’aiguilles de pin.